En dépit du développement du personnel spécialisé dans les dernières décennies, de grands segments du secteur de la santé souffrent d’importantes pénuries de ressources humaines. Les bas salaires et les problèmes de management combinés au manque d’équipement et de produits essentiels rendent difficiles l’attrait et la rétention de professionnels de la santé, notamment au Ministère de la Santé et dans les régions difficiles d’accès. Les salaires offerts par le Gouvernement de RDC, et ceux des professionnels de la santé, ne sont pas adaptés au coût de la vie locale. Les rémunérations sont nettement plus faibles que dans la plupart des pays africains.
Catégorie | Nombre | Agent par citoyen |
---|---|---|
Physiciens | 3 116 | 20 143 |
Pharmaciens | 331 | 189 623 |
Assistants de pharmaciens | 270 | 232 464 |
Infirmiers (toutes catégories) | 43 021 | 1 459 |
Radiologues | 212 | 296 063 |
Techniciens de laboratoire | 870 | 72 144 |
Source : Ministère de la Santé, PNDS 2011-2015
Volontaires vivant dans les villages et désignés par la communauté locale pour servir de pont entre les foyers et les centres de santé. Les relais communautaires acceptent de consacrer une partie de leur temps à l’intérêt de la communauté pour remplir les objectifs de développement du village.
Le nombre de pharmaciens a augmenté depuis 1998, lorsqu’ils étaient seulement 121 recensés dans tout le pays. La majorité de ces pharmaciens s’approvisionnent auprès de fournisseurs locaux, ou au travers des stocks internationaux. Les pharmacies constituent une source majeure de contraceptifs modernes en RDC, particulièrement dans les zones de santé et les centres de soins qui ne bénéficient pas du soutien de partenaires locaux ou internationaux.
Des avancées considérables dans le domaine de l’éducation ces dernières années ont permis de développer la main d’œuvre et le savoir faire. En 2006, environ 11 000 physiciens étaient inscrits à l’Ordre National des Médecins, 3 116 étaient employés par le Gouvernement, 2 000 exerçaient leur métier en Afrique du Sud et beaucoup d’autres avaient émigré ailleurs. La RDC a amélioré son ratio professionnels de la santé/ habitant.
Les docteurs et les infirmiers reçoivent généralement un cours d’introduction à la prestation de services contraceptifs dans le cadre de leurs études à l’école de médecine, cependant cela est insuffisant pour leur permettre de réaliser des procédures contraceptives chirurgicales.
Le PSNR a développé un module de formation de 12 jours couvrant les procédures basiques de services cliniques de planification familiale. Ce module inclut 6 jours de théorie, suivi d’un jour de pratique sur des modèles pelviens et 5 jours de pratique supervisée auprès de patients réels.
Le PSNR a refusé de réduire le nombre de jours de son programme, qui est déjà une version raccourcie du cours original. Cependant, certaines ONG estiment que la durée du stage peut poser problème, étant donné qu’il requiert 12 jours d’absence du personnel, c’est pourquoi ces organisations ont réduit le contenu de ce module pour leur propre usage.
Le PSNR est chargé d’évaluer les besoins de formation chaque année dans chaque province du pays. Cependant, étant donné l’inexistence de budget destiné à cette activité, aucune évaluation des besoins de formation n’a été conduite récemment. Le PSNR a signalé que certains groupes de planification familiale ont pu contacter les bureaux locaux du PSNR dans les provinces pour former leur personnel sans en informer le siège du PSNR. Le module de formation est disponible dans les provinces; les partenaires peuvent y avoir accès sous réserve de disponibilité.
En 2011, le PNSR a dirigé ou coordonné les stages de formations suivants:
Au total, 73 personnes ont été formées en 2011.